¡Allez aussi découvrir notre nouveau guide des profils de couleurs riso!
Imprimer en risographie, c’est tout un art, mais il faut savoir par où commencer, en connaissant le fonctionnement de la machine (netteté, trame, superpositions…).
Nous offrons un service de prépresse étendu : scan, profil colorimétrique à partir d’image couleur, retouche des niveaux, etc.
→ Il y a maintenant quelques années, vu la rareté des informations sur le sujet, nous avons beaucoup expérimenté. Nous vous livrons ici quelques conseils & astuces… Plutôt que de les distiller, les monnayer en ateliers, nous préférons les livrer à tout le monde.
Maintenant, à vous de découvrir les limites de la machine. Si vous avez des questions techniques : info@maisonriso.fr
→ La base : quels fichiers ?
Pour imprimer en risographie, 2 solutions :
- La solution classique : nous fournir des fichiers préparés, 1 par couleur, en niveaux de gris.
- Nous fournir une seule image en couleurs, et nous nous chargeons de la prépresse et des mélanges de couleurs. Voir nos profils de couleurs disponibles
Le process classique : fichiers préparés

Prépresse à partir d'une image couleur

Les fichiers et les exports
Pour les fichiers préparés en tons directs :
- mode : Niveaux de gris, (ou bmp au besoin)
- résolution : 600 ou 300 dpi,
- fichiers ai/psd/indd : faire un groupe de calques par couleur à imprimer.
- fichiers PDF, fichiers exportés (pdf/tiff/bmp/jpeg…), exportez un fichier par couleur, intitulé de la couleur.
→ Quand privilégier Illustrator ?
Il permet d’envoyer toutes les informations vectorielles (texte, tracés, formes) à la machine sans perte de qualité. Ce qui est impossible avec Photoshop : le vectoriel s’y pixellise et fait un rendu «flou» en risographie suivant la résolution.
Hors Ai et Ps, privilégiez donc des fichiers en .pdf (vectoriel+image) c’est le plus sûr, ou en .tiff. Et pas de panique, à 300 dpi (mais 600 c’est mieux !), tout restera extrêmement net. Nous sommes des maniaques de l’imprimerie et vérifions les sorties de fichiers !
Bien sûr dans le cas d’éditions, privilégiez des assemblages inDesign ou leurs exports PDF bien paramétrés.
→ Tous les risographes impriment avec des marges.
- Surface d’impression : 291 x 413mm (sur un format A3 de 297 x 420mm).
- Marges de sécurité : à cause des défauts d’alignements (et de la coupe si coupe il y a), veillez toujours à garder 4mm sans informations importantes (textes).
Nous pouvons nous charger de tout ce qui concerne la prépresse : imposition, vérifications des niveaux, conversion, etc. C’est un service que nous proposons avec un niveau d’exigence qui vous garantit le meilleur rendu en Riso de votre visuel.
L’impression en risographie : À SAVOIR
Attention, nous préférons lister tout ce qui pourrait décevoir lors d’une première impression : La risographie est avant une technique de tons directs. Mais une technique bien particulière et si nous trouvons que ses défauts sont beaux, et notre façon de travailler les mettent en valeur, c’est avec quelques fondamentaux techniques qu’il faut composer :
• Le risographe de maisonriso imprime en 600 DPI. il offre aussi la plus grande surface imprimable (291 sur 413mm) !
• Contrairement aux autres tons directs, on peut travailler ses fichiers en Niveaux de gris (et la Riso crééra une trame unique. Sinon, pour travailler en bitmap, regardez un peu plus bas sur cette page !)
• L’impression en risographie comporte des marges vierges. Pour des prints sans marge il faudra prévoir de la coupe, n’oubliez pas de le demander en amont, dès l’imposition des fichiers !
• En risographie, il n’y a pas 2 impressions semblables à cause des défauts d’alignements: préparez vos visuels en prenant en compte cette marge de manoeuvre (lisez la section « astuces » ci-dessous pour en savoir plus). Risqué, de jouer sur des juxtapositions millimétriques pour la compréhension de l’image (généralement des remplissages de minuscules éléments). C’est également ce qui fait le charme de la technique !
• Les calages et le séchage de l’encre, font qu’en risographie vous retrouverez un rendu artisanal : calages qui bougent d’une édition à l’autre, encres qui peuvent parfois (gros aplats) transférer d’une page à l’autre.
• Les impressions de plus d’une couleur présenteront sans doute des traces de roulettes (quelques striures de couleur) si votre image comporte de l’encrage en son centre. Plus généralement, l’encre séchant très lentement, pour l’impression de projets dans des délais très courts des transferts d’encres ou d’innocentes traces de doigts, lors des manipulations, peuvent apparaitre. Pour les enlever, c’est très simple, il suffit d’un coup de gomme !
La machine reçoit un fichier image qu’elle interprète et convertit en trame (donc plein de petits points), sur le master (illustration). L’impression se fera comme avec un pochoir, l’encre passant à travers le master grâce à la force centrifuge.
les tracés vectoriels (le texte, les formes, tracés) seront eux très précisément découpés, jusqu’à des niveaux de détails sous le millimètre.
L’image est traitée en noir et blanc, ou le noir = encre à 100% (aplat). Le blanc = pas d’encre. Toutes les nuances de gris de 99% de noir jusqu’à 1% seront converties en trame plus ou moins serrée, pour créer des nuances.
Pour avoir une idée des rendus des encres de 0 à 100%, n’hésitez pas à aller étrenner notre instagram 🙂

Les astuces pour la risographie : à savoir !
Le risographe imprime avec un défaut d’alignement (mais si vous êtes ici, vous le savez sûrement), dû aux passages en machine, défaut qui changera même de feuille en feuille. Et c’est ce qui fait tout son charme !
Défaut d’alignement typique de la risographie
- Si vous voulez corriger ce défaut d’alignement, sur des images à plusieurs couleurs, il y a une technique simple. Utilisez le « trapping » : Cela consiste à rajouter un contour aux couleurs qui doivent se chevaucher (comme un cercle rose avec un contour rose fluo par exemple). N’hésitez pas à y aller fort : un contour extérieur de 2 pixels minimum!
- De beaux aplats ! Pour éviter des aplats qui feront des « vagues » sur le papier et ne sècheront pas, préférez jouer sur des dégradés ou bien, sur de grosses surfaces, pour avoir un aplat plus homogène : fixez la couleur à 95 ou 90%. Le rendu est très proche mais les espaces blancs créés par la trame empêcheront l’effet « pâte » d’une masse d’encre.
- Quand vous travaillez en niveaux de gris, pour vous assurer d’avoir des blancs à 0% et des noirs à 100%, utilisez dans Photoshop le panneau contrôle Informations, qui vous indique le taux de noir (K) en % de là où est votre curseur. Indispensable pour s’assurer d’avoir des aplats nets, et des espaces blancs totalement vierges.
C’est aussi indispensable pour les textes : ils doivent être en noir à 100% (sinon ils seront convertis en image tramée).
La bible de la trame bitmap pour la Riso !
On peut faire des images (sous n’importe quelle forme : illustrator, photoshop, un dessin scanné, une photo…), les passer en noir et blanc ou niveaux de gris, et les imprimer. C’est ce que l’on fait la plupart du temps, car la Riso offre la possibilité d’imprimer avec sa fameuse trame granulaire qui est propre à la machine. Mais il y a d’autres possibilités, tout aussi belles, pour travailler notamment en demi-tons. Ce que peu savent, c’est qu’en travaillant soi-même sa trame on peut obtenir des choses très surprenantes et précises en Riso, tout en profitant de la transparence des encres pour les mélanges! Voici tout ce que l’on sait sur ce sujet trop souvent oublié…
L’important, c’est de savoir comment la machine traduit les nuances de gris. La trame que produit le risographe est irrégulière, ce qui peut produire des résultats trop clairs ou fades, ou dans le cas d’images à plusieurs couleurs, cela rend les superpositions parfois ratées en optimisant pas la répartition des encres.
Pourquoi? En fait, les points de la trame que fait le risographe seront placés au même endroit de passage en page, et s’empileront pour former une couleur peu flatteuse. C’est normal : le risographe ne calcule PAS les multiples passages, il ne pense les images que pour un passage. À vous de vous en occuper.
Petite explication pas-à-pas sous Photoshop
- Préparez votre image normalement : un groupe de calques par couleur à imprimer, faites vos réglages, vérifier votre format d’impression.
- Prenez votre fichier terminé, pour 1 seule couleur, dans son format définitif, en Niveaux de gris.
- Passez l’image en mode bitmap : gardez 600 DPI, puis choisissez le nombre de LPI pour choisir votre rendu de trame. Comptez qu’à partir de 71 LPI, généralement on ne voit plus la trame à l’oeil nu. à 30, ou 45, on peut jouer sur des effets très pop.
- L’inclinaison en degrés est très importante : elle permet d’éviter l’empilement de trames. Le but, est d’obtenir une image à la trame le plus homogène possible, pour magnifier les couleurs des encres. 45° suffit pour une seule couleur. Pour 2 couleurs, 30° & 60°. Pour 3, 15°, 45° & 75° (il suffit de diviser le nombre de couleurs de votre image par 90° pour qu’elles soient placées de façon homogène!).
- Choisir la forme ronde. Cliquez sur OK.
Et voilà ! Vous avez le fichier d’une couleur de votre image. Zoomez, et admirez votre jolie trame. Répétez l’opération pour les couleurs suivantes (si c’est le cas). Voici le rendu d’une photo (crédits ReptilesInParis) convertie en 2 couleurs (rose fluo & bleu), à 30 LPI. La trame à 30 LPI est très éclatante, grâce à notre manip’ on a un violet très vibrant de loin, et de près on remarque le bel agencement des points.
(À noter : le défaut d’alignement à l’impression de la riso ne changera rien à cet alignement, qui, étant géométrique, se retrouvera de toute façon…)
Comment bien travailler du vectoriel (textes, ...) avec des images?
- Le rendu de texte imprimé via Photoshop (ou par un fichier image .tiff ou .jpeg) reste très lisible, voire invisible de loin. Son rendu à l’impression est particulier : au lieu d’un tracé net, les bords ressemblent à des petits points. Vous pouvez le privilégier pour certaines réalisations.
- Le plus simple est de finir le travail d’imposition (le placement final de vos calques, de mise en page, etc.) directement sur Illustrator.
- Si votre fichier contient du texte, il faudra qu’il passe par Illustrator pour être imprimé. Mais pas d’inquiétudes si vous n’êtes pas ami avec Illustrator !
Travaillez vos images sous photoshop si vous préférez, puis une fois réalisées, ouvrez votre .psd avec Illustrator, gardez bien les calques en tant qu’objets, finissez le travail… et enregistrez tout ça en .ai ! - Si vous n’avez pas Illustrator, privilégiez l’export en PDF ou envoyez-nous vos fichiers et nous nous chargerons de les traiter avec Illustrator.! Bien sûr dans le cas d’éditions, privilégiez des assemblages inDesign ou leurs exports PDF bien paramétrés.
Épreuves B.A.T.
- L’impression en risographie nécessite la créations de masters uniques pour chaque session d’impression, ainsi chaque tirage diffèrera du précédent.
Cependant, nous pouvons imprimer des épreuves contractuelles, dits bons à tirer (B.A.T.) qui vous donneront une idée du rendu de vos images, avant de lancer l’impression. - C’est un outil très intéressant pour les mélanges de couleurs et même pour choisir des intensités d’aplats, modifier un visuel sur lequel on s’interroge… Cela peut vous aider à choisir entre un rendu et un autre, pour une partie d’un visuel par exemple. Pas la peine d’avoir son fichier définitif.
- Facturé et disponible pour tous, nous proposons gratuitement ce service sur des quantités supérieures à 500 ex
Si tout cela vous parait trop compliqué, ou que vous ne disposez pas des logiciels nécessaires, pas d’inquiétudes : d’autres formats sont compatibles, ou nous pouvons nous charger de l’imposition pour l’impression.
Basculer le titre
Toggle content goes here, click edit button to change this text.