Avant de lancer cette formidable aventure dans l’imprimerie d’art, nous avons travaillé plusieurs années dans le domaine de l’environnemental et de l’économie circulaire. C’est pourquoi nous insistons sur cet engagement, essentiel aujourd’hui, surtout dans une activité aussi incontournable que l’impression.
L’imprimerie est un secteur à la réputation polluante bien établie et souvent méritée. L’utilisation de composants chimiques sur tout le process de production, les gigantesques dépenses énergétiques (électricité, eaux, produits souillés) et le coût forestier de la production papetière notamment, font de l’imprimerie classique et industrielle une activité très moyennement éco-friendly.
- L’idée reçue que la déforestation destinée à la production de papier est très destructive est fausse : c’est au contraire un des secteurs les moins polluants et respectueux de l’environnement dans l’imprimerie. Contrairement à l’impression elle-même : les principaux impacts sur l’environnement lors de la phase d’impression sont la production de déchets, les rejets dans l’air liés à l’utilisation de solvants et d’alcool isopropylique ainsi que les rejets dans l’eau dus à certaines opérations de nettoyage, et les déchets toxiques. Rien de tout ça, en risographie.
Les solvants utilisés pour les traitements de surface, et les encres sont très toxiques, mais les procédés pré et post impression : film, flasheuse, séchage (solvants toxiques, lavages énergivores, séchage à chaud)… Dont on parle moins, sont extrêmement polluants, et font l’objet d’une grande production de déchets. Cette complication dans la production participe à faire de l’imprimerie classique, un processus opaque pour le consommateur.
Même au prix de certifications (pour compenser leurs pollutions toxiques, selon le principe de neutralité carbone) que l’on retrouve sur tous les produits imprimés, tous ces procédés produisent beaucoup de pollution et sont extrêmement énergivores, quel que soient les normes auxquelles ils sont soumis.
Alors, plutôt que de compenser des pollutions très toxiques, le mieux, ne serait-il pas de ne PAS polluer?
C’est ce qu’offre la risographie. Il faut savoir que toutes les caractéristiques écologiques des machines et encres riso ont des répercussions graphiques sur le procédé. L’action écologique de l’impression en risographie est donc indispensable pour avoir ce rendu si unique.
Cette technique d’impression se distingue des autres techniques, car l’impact global sur l’environnement et la santé d’une machine risographe est très faible, voire positif :
- Les encres utilisées sont à l’opposé des procédés de l’impression traditionnelle : elles sont les plus respectueuses de l’environnement et symbolisent toute la philosophie écologique de la risographie.
- D’origine végétale, et non pas minérales (matières premières non renouvelables). Fabriquées à base d’huile de soja ou de déchets de riz, elles sont d’origine recyclée, recyclables, ne contiennent pas de Composé Organique Volatile (C.O.V), et leur fabrication n’occasionne pas de gaspillage de matières premières. Ces encres, moins toxiques car dépourvues de pigments métalliques, de solvants et d’additifs, sont biodégradables et présentent de nombreuses qualités pour l’impression : les couleurs sont plus brillantes, plus intenses…
- Ne présentent pas de risques pour la santé par contact ou inhalation.
- Ne nécessite pas d’énergie (chaleur, infra-rouges, etc.) pour le séchage.
- Ne dégagent pas de C.O.V.
- La consommation d’énergie d’un risographe est inexistante à côté d’une machine offset par exemple. Son procédé simple et rapide, tout en un, n’a pas besoin de productions de chaleurs. Par exemple, un risographe en activité consommera 100 fois moins d’électricité, que le seul process de séchage infra-rouge en offset.
- Un risographe, contrairement aux procédés classiques d’impression basés sur la chaleur (de l’offset au photocopieur!) fonctionne à froid. Aucun dégagement de chaleur, pas d’empreinte carbone.
- Le séchage accéléré, naturel, permet une impression à grande vitesse, donc une consommation réduite.
- Réduction de la gâche (consommables , emballages utilisés et déchets de productions, souvent très toxiques) et de la consommation d’encre.
- Pas d’eau de mouillage souillée (pour la technique d’offset).
- Pas besoin de quantité d’énergie importante utilisée en ventilation et mise aux normes de locaux pour des activités polluantes.
Avec la risographie, pensons simple : penser à la planète c’est penser aux ressources disponibles, limiter son empreinte carbone. Plutôt que de compenser : ne pas polluer.
Bref, imprimer avec maisonriso, c’est s’engager.
Voilà pour la partie risographie. Nous nous sommes récemment équipés d’une machine laser monochrome Kyocera également choisie selon un cahier des charges strict. Nous lui avons dédié un univers et un site : Papier Machin, où vous pourrez tout apprendre sur notre engagement environnemental en laser !